Gabon Igolini : génèse et vie
- Association La salle d'attente
- 13 juin 2004
- 1 min de lecture
En mai 2003, dans le cadre du projet « Ports d'Afriques », un atelier photographique doit se dérouler à Libreville (Gabon). L'artiste invité à l'encadrer est Bruno Boudjelal, photographe membre de l'agence Vu. Durant trois semaines, vingt-cinq personnes - dix photographes, des comédiens, musiciens, peintres, étudiant, chauffeur - participent aux séances de travail. Découverte de travaux photographiques, productions, d'images, confrontation et discution avec les autres participants; apprentissage de la numérisation et présentation du travail produit sous forme de mur d'images et de slide-show. L'angle choisi pour travailler était le rapport intime à Libreville : porter son regard sur soi, les proches, les autres dans cette ville où les participants vivent. Tenter de dire cela à travers la photographie, ce qui changeait totalement l'appropriation du médium photographique, jamais utilisé dans un but comme celui-ci. Au final de ce stage intense, la question s'est posée de savoir comment continuer de faire exister ce qui, durant ces trois semaines, s'était révélé là. A fermé alors l'idée du collectif, qui rapidement s'est créé en juin 2003 : Gabon Igolini. L'aventure continue. Le mur, proposé aux Rencontres de la photographie africaine de Bamako, est monté par deux photographes du collectif lors de la biennale d'octobre 2003, Le travail est également présenté sur deux sites Internet : www.afriphoto.com et www.holott.org. Et en juin 2004, paraît un libre de la collection Afriphoto en coédition avec les Editions Filigranes, de deux des photographes du collectif sous la forme d'un regard croisé.
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